Présentation d’”OUVERTURE D’HORIZONS”. Portrait de José María Hernández Garnica

Arrivée des participants

Le 23 Avril, fête de la Saint George et la Journée du Livre en Catalogne, a été publié un nouveau livre sur D. José María Hernández Garnica. Intitulée “OUVERTURE D’HORIZONS”. Portrait de José María Hernández Garnica et a été écrit par son biographe, José Carlos Martin de la Hoz. Publié par le Service des Publications de l’église de Santa Maria de Montalegre.

Le livre est imprimé sur format A5 et a 96 pages, avec une collection de photographies inédites. Le prix du marché est de 3 €.

La présentation du livre, que fait l’église de Santa Maria de Montalegre, explique pourquoi on a fait cette édition. On rappelle la visite que Saint Josémaria Escriva de Balaguer a rendue à l’église le 28 Novembre 1972, lors d’une tournée de catéchèse dans toute la péninsule ibérique. Il a put passer du temps avec D. José María Hernández Garnica, qui souffrait d’une maladie grave et terminal (il mourrait dans les prochaines semaines.) Le fondateur de l’Opus Dei a été très touché par sa visite et faisait des références continues, demandant des prières pour ce fils. Pas grande chose à supposer que, dans sa venue à Montalegre, pendant qu’il priait dans la chapelle du Saint-Sacrement, ou dans le presbytère, devant l’image de la Vierge, il eut intercédé pour lui, en l’accompagnant dans sa souffrance.

En attendant commencer

Mais on s’est décidé de faire cette publication, dans la conviction que D. José María a pris soin de vivre très bien l’esprit que saint Josémaria a enseigné, et qui l’a amené à se sanctifier dans les circonstances de sa propre vie et aider aux autres à faire de même.

L’Eglise de Montalegre  veut aider à ce que ce message soit diffusé partout, car il s’est traduit dans la vie d’un homme qui a apprécié l’église de Santa Maria de Montalegre et tout le travail qu’on s’efforce d’y faire.
C’est une brève biographique d’un prêtre, très convenable aussi, dans l’Année sacerdotale heureusement appelé par le Pape Benoît XVI à l’occasion du 150e anniversaire de la mort de saint Jean-Marie Vianney, curé d’Ars.

Cérémonie de présentation

Le 20 mai vu le lancement du livre “OUVERTURE D’HORIZONS. Portrait de José María Hernández Garnica » par son auteur, D. José Carlos Martin de la Hoz.
Le livre, qui raconte la biographie de l’un des trois premiers prêtres de l’Opus Dei, a été publié en castillan et catalan par l’église de Santa Maria de Montalegre. La cérémonie de présentation eu lieu à la Faculté de Communication Blanquerna, à côté de l’église. Y ont assisté180 personnes.

La cérémonie a débuté avec des paroles de Pilar Alvarez, qui a raconté l’activité que développe le comité qu’a été constitué à l’église de Montalegre pour la diffusion de la  figure D. José María Hernandez Garnica et sa dévotion. Entre autres choses, a suscité la publication de ce livre. Elle a encouragé les personnes présentes à coopérer avec ce comité.

Table présidentielle

Ensuite, le recteur de Montalegre, M. Francesc Perarnau rappela, comme il est raconté dans la présentation du livre, aux saints qui ont vécu l’église Montalegre, comme saint Joaquina de Vedruna, décédé dans l’ancienne Maison de la Charité, et saint Josémaria Escriva de Balaguer, qui y a été le 28 Novembre 1972. Il y a d’autres personnes ayant une réputation de sainteté, à qui ont a commencé le processus de canonisation, comme dans le cas de D. José María Hernandez Garnica, décédé à Barcelone le 7 Décembre 1972, et avec qui, de l’Eglise de Montalegre ont une implication particulière pour les raisons expliquées dans le livre.

Expositions de D. José Carlos

Ensuite, D. José Martín Carlos de la Hoz fi sa dissertation sur D. José María Hernández Garnica. Basé sur le texte écrit, qui a été le nerf de sa conférence a montré avec beaucoup d’anecdotes vie sainte de ce prêtre, et a créé une atmosphère très familière et proche, ce qui a fait très facile avoir de la sympathie et l’amitié pour ce serviteur de Dieu, un des trois premiers prêtres de l’Opus Dei, et qui avec une pleine fidélité à saint Josémaria, a fortement encouragé les travaux de l’Opus Dei parmi les femmes, et l’expansion du travail apostolique par de nombreux pays en Europe, à ses débuts.

Une vue d'ensemble du public

L’essentiel de sa présentation a été que les saints sont des amis de Dieu et des amis des hommes. C’est pour ça qu’ils sont si près de Dieu (ils sont pleins de Son Amour) et aussi près des hommes (ils ont un zèle apostolique sans limite). Il illustra bien ces idées avec beaucoup de détails de la vie de D. José María Hernández Garnica, qui a clairement exprimé sa haute qualité humaine et surnaturelle, et un dévouement sans  limites pour les autres, qui l’amena à voyager à travers l’Europe, à faire toutes sortes de tâches manuelles, pour lesquelles il n’était pas très doué, à parler différentes langues alors qu’il n’avais pas une bonne oreille, etc. Tout,  ça oui, avec une foi absolue en Dieu et en la mission surnaturelle qui lui a été confiée par saint Josémaria, qui lui faisait surmonter tous les obstacles. Tan il est vrai que, pendant ses années de travail a travers des pays de l’Europe on a commencé la plupart des résidences d’étudiants que les fidèles de l’Opus Dei ont encouragé dans ces pays.

Rafa pose la première question

Il a également expliqué diverses faveurs attribuées par l’intercession de D. José María Hernandez Garnica et a encouragé les personnes présentes à lui demander de l’aide dans les besoins les plus ordinaires.
La présentation fût suivie de questions, où les participants étaient intéressés à la manière de mieux diffuser la vie de ce serviteur de Dieu, sa dévotion, ses écrits, l’intérêt d’une biographie plus complète, etc.

En train de poser une question à D. José Carlos

La dernière question a donné lieu à des bons souvenirs de la dernière rencontre de Saint Josémaria avec D. José María Hernández Garnica. C’était le 22 Novembre 1972, quelques semaines avant sa mort. Juste le voir, D. José María Hernández Garnica s’agenouilla pour baiser les pieds de saint Josémaria, mais il lui en empêcha, en le levant, et lui dit d’un ton afectueu, « Chiqui, ne vas pas le gâcher maintenant! ».

Jean a posé la dernière question

C’était un geste d’une signification très profonde. Le 19 Mars 1940, D. José María Hernández Garnica rejoint définitivement l’Opus Dei. Lors de la cérémonie simple qui accompagnait alors cet événements, saint Josémaria se mit à genoux et lui baisa les pieds, répétant les paroles de l’Évangile: «Heureux sont les pieds de ceux qui prêchent l’évangile. »
Ce fait resta fortement gravé dans la mémoire de D. José María Hernández Garnica depuis lors, avec le désir de revenir à Saint Josémaria ce baiser. Maintenant, tout près de sa mort, c’était comme dire: “Ma vie entière a été d’être fidèle à Dieu, en étant fidèle à saint Josémaria”.

Vente de livres

Après la cérémonie de nombreux participants achetèrent le livre et d’autres publications sur D. José María Hernández Garnica.

Présentation de D. José Carlos Martin de la Hoz

22 mai 2010

Ensuite nous faisons la citation d’un texte de base de D. José Carlos Martin de la Hoz dans la présentation des “Ouverture d’horizons. Portrait de José María Hernández Garnica”
Faculté Blanquerna de la Communication, le 20 mai 2010

Ouverture d’horizons

Ayant la plate-forme

Je voudrais d’abord remercier le recteur de l’église de Montealegre et la direction de l’Association des Amis de D. José María Hernández Garnica à l’aimable invitation pour moi de prendre ce soir ici. Nous reconnaissons aussi la gentillesse et le professionnalisme qui ont été dans cette belle édition de ma notice biographique du Serviteur de Dieu José María Hernández Garnica. Comme les saints sont éternellement reconnaissants, je suis sûr que cet effort sera compensé par le ciel et la sécurité de ses prières devant Dieu. Désolé, je ne peux pas parler couramment le catalan, et je m’en excuse et je poursuis en castillan.

Salle de conférence

Dans les années 60, dans une interview avec le fondateur de l’Opus Dei à un journaliste italien il disait ces mots: «L’Oeuvre ne se base pas sur l’enthousiasme, mais sur la foi. Les premières années –des longues années– furent très dures, et ne voyait que des difficultés. L’Opus Dei est sorti par la grâce divine, et la prière et le sacrifice des premiers, sans des ressources humaines. Il n’y avait que de la jeunesse, de la bonne humeur et le désir de faire la volonté de Dieu. Dès le début, l’arme de l’Opus Dei a toujours été la prière, la vie donnée à Dieu, le renoncement silencieux de tout égoïsme pour servir les âmes » (Conversations avec Josémaria Escriva de Balaguer éd. Rialp, Madrid 1987, n.68).
Dans ces mots il y a un bref résumé de l’esprit de l’Opus Dei et un éloge délicat de ceux qui suivirent son Fondateur pendant les premières années, quand tout restait encore à faire. Ils ont vécu de leur foi en Dieu et de la confiance en saint Josémaria. Tel est le cas du Serviteur de Dieu José María Hernandez Garnica qui a livré sa vie à Dieu dans l’Opus Dei le 28 juillet 1935.

Une question

Le Serviteur de Dieu, Docteur Ingénieur des Mines, Docteur en Sciences Naturelles, il a exercé sa profession dans la société Electra de Madrid. Par la suite, le 25 Juin 1944, a été ordonné prêtre, aux mains de l’archevêque de Madrid Mgr Eijo y Garay. Puis Saint Josémaria lui a commandé spécialement pousser le travail apostolique de l’Opus Dei parmi les femmes, ce qu’il a concilié avec de nombreuses autres fonctions sacerdotales dans tout le pays. Plus tard, il se rendit à développer son ministère sacerdotal dans diverses parties de l’Europe. Il a travaillé en Angleterre, l’Irlande, la France, l’Autriche, l’Allemagne, la Suisse, la Belgique et  la Hollande. Il est mort avec une réputation de sainteté à Barcelone, le 7 Décembre, 1972. Après avoir voyagé dans des endroits aussi variés, en constante adaptation aux différentes cultures et horizons, fait de lui un bon exemple pour l’évangélisation de la vieille Europe.
Ce cas et d’autres qui pourraient s’ouvrir dans l’avenir, montrent que cette couronne d’enfants qui ont été fidèles à l’esprit de l’Opus Dei. J’espère que l’exemple et l’amitié avec saint Josémaria fassent que beaucoup d’hommes et de femmes, par la grâce de Dieu, puissent atteindre la sainteté, avec elle puissent éclairer le monde.

Les saints: amis de Dieu et des hommes

À la fin de la présentation

Le Saint-Père Benoît XVI à l’encyclique “Deus caritas est” se posait une question intéressante: Comment puis-je aimer à qui je ne vois pas? Dans la réponse nous avons la clé de mes mots cet après-midi: “En fait, Dieu est visible dans de nombreuses façons. Dans l’histoire d’amour que nous raconte la Bible, Il vient à nous, Il cherche à nous attirer, pour atteindre la dernière Cène, et le Cœur transpercé sur la croix, jusqu’aux apparitions du Ressuscité et les grandes œuvres par lesquelles, à travers l’action des Apôtres, Il a guidé l’Eglise naissante le long de sa trajectoire. Le Seigneur n’a pas non plus était absent de l’Eglise à travers l’histoire: Il vient toujours à notre rencontre par des hommes auxquels Il se reflète; à travers sa Parole, les sacrements, spécialement l’Eucharistie. Dans la liturgie de l’Église, dans la prière, dans la communauté vivante des croyants, nous faisons l’expérience de l’amour de Dieu, nous percevons sa présence et, de cette façon, nous apprenons aussi à la reconnaître dans notre vie quotidienne” (n.17).
En effet, à travers la vie des chrétiens qui ont étés fidèles jusqu’à la mort, le visage amical de Jésus est montré. Dans la traversée quotidienne du temporel à l’éternel, de ce qui est fini à l’infini, du naturel au surnaturel, les saints sont un exemple du bonheur que l’amitié avec Jésus-Christ donne.

Consacrer un attaché de presse exemplaire pour le FC Blanquerna

De tous les saints, ceux qui ont atteint la béatitude, le Saint-Esprit choisit certains comme des modèles et des intercesseurs devant le peuple de Dieu. Aujourd’hui, comme dans toute l’histoire de l’Eglise, il y a des saints et on ouvre de nouveaux processus de canonisation. Dans le pontificat de Jean Paul II a été élevé sur les autels un bon nombre d’entre eux. Hommes et femmes de toutes sortes et  conditions. Benoît XVI a poursuivi ce chemin.

Juste Benoît XVI le 24 avril 2006, à l’occasion de la session plénière de la Congrégation pour les Causes des Saints, a rappelé que pour entamer un processus de canonisation est essentielle la réputation de sainteté: « C’est évident qu’on ne pourra pas engager une cause de béatification et de canonisation, si on n’a pas vérifié la réputation de sainteté, même s’il s’agit de gens qui se sont distingués par leur cohérence évangélique et par de spéciales mérites ecclésiaux et sociaux. »

En effet, le moteur d’une cause de canonisation est la réputation de sainteté et les faveurs d’un Serviteur de Dieu. Après le procès diocésain du Serviteur de Dieu José María Hernández Garnica, il reste à attendre le verdict de l’Eglise. Pendant ce temps, ce que nous devons faire, c’est de méditer sa vie et faire appel à son intercession.

Consacrant une copie de son livre Emili et Mayte

Qu’est-ce que le Serviteur de Dieu José María Hernández Garnica signifie pour les gens de toutes sortes et conditions, qui vont à lui comme intercesseur auprès de Dieu? La réponse en est simple: un ami. Les saints sont des amis des hommes: un ami qui est toujours à notre côté pour nous aider à atteindre l’objectif de la vie, qui est l’autre Vie.
Je suis ici
Tous les hommes ont reçu l’invitation de Dieu à son intimité au milieu du monde. D. José Maria est un ami qui a déjà parcouru ce même chemin, et maintenant, en quelque sorte, revient et se met à le parcourir à notre coté, tout en maintenant son regard vers Dieu, et de Dieu, vers nous.
Il y a  trentaine d’années, un homme de Antequera (Malaga) retournait chez lui dans cette belle ville andalouse. Il venait de Séville, où il avait connu le fondateur de l’Opus Dei. Il rassembla ses fils et dit: «J’ai rencontré une personne sainte qui m’a appris à aimer Dieu dans le travail professionnel. Et comme nous devons tous travailler, j’ai pensé que vous devriez le connaître, et comme ça tuer deux oiseaux avec un seul coup: vous travaillez et vous rencontrez Dieu, qui est celui qui vous amènera au ciel.

Comme ça, s’accomplie à la lettre ce que nous avons si souvent vu dans l’histoire de l’Eglise. Les saints sont des amis de Dieu et des hommes. Ils ont parcouru son chemin et ont atteint la béatitude, et maintenant ils sont à côté de nous avec la force de l’exemple de leurs vies et avec l’intercession constante devant Dieu, pour nos besoins matériels et spirituels.

Le christianisme, chemin d’amour

Consacrer plus de livres

Le premier besoin de l’homme est de découvrir et de connaître l’amour de Dieu. C’est seulement ainsi que nous pouvons atteindre le bonheur complet sur la terre et au ciel. Un chemin qui signifie avant tout tomber amoureux de Dieu. Donc le christianisme est un chemin d’amour, de plénitude d’amour. C’est ce que Benoît XVI nous rappelle dans sa première Encyclique: “Vivre l’amour, et ainsi, apporter la lumière de Dieu au monde, c’est à cela que je voudrait vous inviter avec cette Encyclique » (“Deus caritas est », n. 39). Alors, ça ne suffit donc pas d’être dans l’Eglise et laisser que les années passent. Il est nécessaire de vivre un amour passionné pour Jésus-Christ.

Ce fut la tâche qu’a développé D. Jose Maria, apprendre aux hommes et aux femmes qui l’approchaient le long de sa vie, à aimer. Il leur suggérait de réaliser des pratiques de piété, un projet de vie, le courant, mais avec des horizons de sainteté. Avec l’appel de plénitude et d’héroïsme. Un héroïsme qui signifiait l’exercice des vertus, que pour un chrétien au milieu de la rue, veut dire simplement la constance et  la persévérance dans l’amour.

Ainsi, la tâche pastorale D. José María était axée sur la formation intense pour les hommes et les femmes qui l’approchaient. Il était bien conscient de la nécessité de la connaissance de Dieu, c’est pour ça qu’ensemble avec la piété, était la con-naissance de la doctrine.

L’urgence de l’évangélisation

Saluant le Dr Blasi, qui a travaillé dans l'édition catalane

Nous vivons dans une société de plus en plus global, avec un brassage permanent d’idées et d’opinions, où il y a une liberté quasi illimitée d’expression. En outre, nous avons atteint des niveaux élevés de développement culturel. Aujourd’hui, il est plus nécessaire que jamais évangéliser, pour orienter le chemin des hommes. Ainsi, la défense de la foi des anciens temps acquiert de nouveaux accents. En 1939, saint Josémaria a écrit dans Chemin: “Les connaissances humaines –la science– étant jadis très limitées, il semblait fort possible qu’un seul savant prît la défense et fît l’apologie de notre sainte foi. Aujourd’hui, l’étendue, la densité de la science moderne exigent que les apologistes se répartissent le travail pour défendre scientifiquement l’Église sur tous les terrains. –Toi… tu ne peux pas te désintéresser de cette obligation.” (Chemin n.338).

Les hommes et les femmes de notre temps ont, plus que jamais, soif de Dieu. C’est pour ça que les chrétiens, nous devons être capables, par l’amour à Jésus-Christ et la connaissance de sa doctrine, de rendre compte de notre foi.

Sont sur le marché des œuvres écrites et du matériel audiovisuel plus que suffisant: tout ce dont vous avez besoin, et à tous niveaux, pour approfondir en la foi. En outre, il existe de nombreux établissements où la formation peut être suivie à tous les niveaux: de la catéchèse familiale à des études au niveau universitaire. Avec cette formation chrétienne renouvelée, le chrétien la peut faire un apostolat simple de personne à personne, d’âme à âme.

Le grand trésor de l’Eglise sont les chrétiens. Nous vivons un moment d’une intensité particulière, où plus que jamais, le monde a besoin de saints, qui fassent bouger les autres pour chercher la sainteté. Il s’agit d’un appel universel à la paix et l’amour. Nous, les chrétiens, devons vivre notre foi dans sa plénitude, pour éclairer le monde avec l’amour de dedans de la société.

Finissons en rappelant que les saints ne sont, tout simplement, des amis de Dieu. Faisons confiance à son intercession devant Dieu pour demander des faveurs, faciles ou difficiles, et que nous soyons reconnaissants en les écrivant.

Barcelone, le 20 mai 2010
Dr. D. José Carlos Martin de la Hoz
Membre de l’Académie de l’Histoire Ecclésiastique

Bureau pour les Causes des Saints dans l’Opus Dei en Espagne

Table ronde sur José Mª Hernández Garnica

Le Jeudi 18 Février, à 19h a été célébré dans l’Auditorium de Montalegre une table ronde sur la personne de D. José Maria Hernandez Garnica.

L’événement a débuté par une allocution de bienvenue de l’abbé Francesc Perarnau, recteur de Montalegre, qui a présenté l’équipe qui a été constituée à l’église pour faire connaître la figure de ce serviteur de Dieu et de répandre sa dévotion privée. Puis Joaquím Burgess, président de la commission, a présenté ses objectifs immédiats et leurs espoirs pour le personnage de Don José M ª soit de plus en plus connu dans beaucoup de ménages, et il a encouragé les personnes présentes à contribuer à cet effort.

La partie centrale de l’événement consistait en la projection du DVD « Sur les routes de l’Europe », qui contient un portrait de la vie de D. José M ª Hernández Garnica, de Producciones Goya.

Elle a conclu avec l’aide de deux personnes qui l’ont traité dans la vie.

Tout d’abord, Maria Jesus Luna a raconté ses souvenirs de ses années à Paris comme Vicaire Régional, et d’autres événements autour de quelques initiatives apostoliques de l’Opus Dei en Espagne. Elle a insisté sur sa personnalité forte, associée à une grande humilité. Une capacité remarquable pour s’ouvrir à d’autres façons de penser et une grande compréhension. Il était accueillant, ce qui faisait que chacun se sente pleinement compris. Il agissait avec amour et force à l’heure de corriger, conscient de l’importance de vivre fidèlement l’esprit de l’Oeuvre que le Seigneur avait mis dans les mains de saint Josémaria.

Antonio Gil a clôturé l’événement, qui, avec d’autres souvenirs, a axé ses commentaires sur les derniers instants de sa maladie et la mort à Barcelone le 7 Décembre 1972. Il a insisté sur sa très accentuée personnalité: optimiste, joviale, amicale, pleine de naturel, clair et immédiat. Il corrigeait quand il était nécessaire, et bien disposé à s’excuser quand il fallait le faire. Il a décrit avec détail la dernière rencontre avec saint Josémaria D. José M ª Hernández Garnica, dans le centre de l’Opus Dei à la rue de Balmes, le mercredi 22 Novembre 1972 et la fin de sa maladie, à peine capable de parler. En prenant congé de saint Josémaria, D. Jose Maria a commencé un geste rapide pour s’agenouiller et lui baiser les pieds. Saint Josémaria, réalisant ce qu’il voulait faire, a pris à D. José María par le bras et a dit d’une voix d’Aragon, « Chiqui, nous allons avoir la paix. » Saint Josemaría le leva, lui donna deux baisers et une accolade et partit. Des larmes descendaient sur ses joues. Le même saint Josémaria fait référence à cette réunion dans certains rassemblements, qui ont été inclus sur le DVD qui venait d’être vu. Il a conclu en rappelant la couronne de fleures qui a été reçue à la veillée funèbre de M. José M ª avec une carte, écrite en un style féminin, en disant: « Pour notre D. José Maria », comme un souvenir de son grand travail sacerdotale au service des apostolats entrepris par les femmes de l’Oeuvre.

Maître de bonne humeur

D. José Luis Soria, Canada 2009

Nous reproduisons une partie d’une interview appelée “Maître de bonne humeur” sur le site de Saint Josémaria, à D. José Luis Soria, où il a évoqué la réaction du saint face à la maladie de D. José Maria Hernández Garnica. Don José Luis Soria, a rencontré saint Josémaria en 1953. Docteur, il a été ordonné prêtre en 1956 et depuis ce temps, jusqu’au dernier jour que saint Josémaria a passé sur terre, a vécu à côté de lui à Rome. Actuellement fait son travail sacerdotal au Canada.

Rome, 23/4/1973

Comment réagissait saint Josémaria aux événements objectivement mauvais: la calomnie, le manque de fidélité au Christ, la maladie grave ou le décès de quelqu’un que vous aimez?

Je l’ai vu réagir toujours avec un grand sens surnaturel, comme un homme avec un grand cœur et une foi authentique. Selon la nature de la contradiction, il pouvait réagir avec une tristesse si l’incident a impliqué un manque de fidélité au Christ, que ce soit une calomnie ou un manque de générosité avec Dieu. Mais il a utilisé la formule qu’il nous conseillait toujours: la prière, le silence, sourire, pardonner.

Le Guatemala, le 19/2/1975

Je me souviens de sa douleur et sa paix en même temps, alors qu’il a reçu des informations médicales sur la maladie que souffrait (et dont il est décédé) Don José María Hernández Garnica, qui était un des trois premiers prêtres de l’Opus Dei. Il m’a demandé d’expliquer en détail le rapport, qui était écrit en langage technique. Nous étions seuls dans une chambre, et quand j’ai commencé à clarifier le sens du diagnostic et du pronostic grave, saint Josémaria a commencé à pleurer, inconsolable. Quand j’ai fini de lire, il m’a dit: pardon, mon fils, pour le mauvais exemple que je t’ai donné, mais tu a aussi vu que le Père a du cœur. Et puis il a récite lentement, comme s’il savourait la prière qui avait été au point 691 de Chemin: Que la plus juste et aimable volonté de Dieu soit faite, soit accomplie, soit loué et éternellement exalté par-dessus toutes choses. Amen. Amen.

Une famille chrétienne: L’atmosphère familiale

Nous reproduisons quelques pages de «Notes sur la vie du fondateur de l’Opus Dei », par Salvador Bernal. Raconte la souffrance et l’affection de saint Josémaria face à la maladie D. José Maria Hernandez de Garnica et à d’autres membres de l’Opus Dei.

Le 25 Mai, 1975 reçoit la médaille d'or de Barbastro, ville natale de saint Josémaria

« Beaucoup de fois –exprime Jose Luis Muzquiz, l’un des trois premiers prêtres de l’Opus Dei, ainsi que Don Alvaro et Don José Maria Hernandez de Garnica– j’ai vu le Père, même ayant beaucoup de travail, passer du temps avec un patient, donnant une vision surnaturelle, en lui disant des choses pour le distraire, faire une règle de piété avec lui.  »

Les années soixante-dix, quand il a commencé à être très malade Don José Maria Hernandez de Garnica –Mons. Escriva appelait toujours par appellatif familier, “Chiqui”–, Don José Luis Muzquiz en Février 1972 a reçu une lettre de don Alvaro, disant que “Chiqui est très malade”, et “le Père veux que je te le raconte directement pour que tu pries”. Quand José Luis a lu cela, se rappela que, de la même façon qu’avec la maladie d’Isidoro Zorzano, le Père –comme les mères quand ses petits enfants sont malades– pressentait quelque chose de sérieux, avant de connaître le diagnostic des médecins. La même chose s’est produite cette fois: Don José Maria Hernandez de Garnica était allé à Rome et quand le Père l’a vu, lui ordonna immédiatement de lui faire un check up complet.

À la veille de la fête de l’Immaculée –7 Décembre le 1972– Don José Maria est mort à Barcelone. Peu de temps après, Jose Luis Muzquiz a reçu une lettre de Rome:

J’ai reçu, il y a quelques instants la très douloureuse nouvelle du décès de Chiqui (RIP). Bien purifié a voulu se l’emporter le Seigneur. Je ne peux pas te cacher que j’ai souffert –je souffre beaucoup–, que j’ai pleuré. Prie beaucoup pour lui et demande à chacun de le faire, mais je suis sûr qu’il n’en pas besoin de prière. Demandez-lui –je l’ai fait dès le premier instant– toutes les choses que nous portons dans le cœur, parce que Chiqui va continuer à pousser, comme il l’a fait toujours, très proche de la Sainte Vierge. Que tu restes calme et avec paix: le Seigneur connaît le mieux.

Ainsi dans la mort comme dans la vie. Encarnación Ortega a souligné la délicate tendresse du Père: “Il pressentais nos préoccupations, notre humeur. » Et détaille des démonstrations très concrètes de comment il faisait compatible cette affection –maternelle– avec l’énergie à l’heure de corriger et la force d’un père qui sait comment exiger leurs enfants, aussi parce qu’il les aime. Alors, quand des associées de l’Oeuvre sont venues à Rome, généralement pour faire des études, il se préoccupait pour qu’on leur fasse facile l’adaptation, spécialement si elles venaient de pays lointains, très différents: leurs éviter les rigueurs du climat, faire qu’elles s’incorporent graduellement aux repas italiens, faire que des personnes qui parlent sa langue puissent les accompagner.

Encarnación Ortega était à Londres en Septembre 1960. Un peu avant, certaines associés de l’Opus Dei était allé à Osaka et à Nairobi. Elles ont commencé leur travail apostolique de l’Opus Dei, comme toujours, avec très peu de ressources matérielles. Le fondateur, qui, en ces jours-là était à Londres, ressentait dans son cœur l’urgence de les appeler par téléphone pour avoir des nouvelles directes d’elles. Il a demandé combien ça coûterais, et a estimé que, mis à part d’autres choses, pourrait faire cette dépense. Et c’est ce qu’il a fait. Son cœur paternel a été celui que a gagné.

Mais l’amour n’excluait pas la force d’esprit pour exiger quand il fallait le faire, qui était une façon différente d’exprimer cet amour. Il n’a jamais cessé de corriger: quand il y avait en jeu des questions de fond sur des sujets fondamentaux de l’esprit de l’Opus Dei, ou des petites choses, apparemment sans importance.

Parce qu’il savait aimer, il a su corriger. Ses avertissements ne blessaient pas, et n’aplatissaient non plus. Il mettait une si forte affection quant il corrigeait –même si la correction était énergique et claire–, que tous se sentaient aimées, et encouragés à faire les choses très bien.

Cette affection détermine que l’Opus Dei soit une famille, en dehors de toute euphémisme. Et cet amour très spécial atteint aux familles des membres de l’Œuvre.

Le fruit de sa méditation du cinquième mystère joyeux du Rosaire –l’enfant Jésus perdu et retrouvé au temple–, le fondateur de l’Opus Dei a écrit: (…) Et nous consoler avec la joie de trouver Jésus –¡trois jours d’absence!– en train de discuter avec les maîtres d’Israël (Luc, II, 46), ça fera qu’il reste bien gravé dans ton âme et la mienne l’obligation de quitter la maison pour servir notre Père céleste.

C’était une obligation claire, qu’on a toujours vécue dans l’Église. Mais aussi, chaque fois que possible, le fondateur de l’Opus Dei souhaitait que les membres de l’Œuvre qui ne vivaient pas avec leurs parents, les accompagnent dans les moments difficiles, au moins –quand ils ne pouvaient pas être physiquement à côté d’eux– avec sa prière incessante, avec ses fréquentes lettres, ou la compagnie d’autres membres de l’Œuvre.

Il l’a vécu ainsi. Et il enseigna à le vivre comme ça aux plus jeunes, qui –par tempérament, presque par loi de vie– elle est presque de fait pourrait cacher l’amour et de gratitude envers leurs parents avec un certain et apparent –parfois simplement paresseux– éloignement.

Comme indiqua Don Remigio Abad, qui fut pendant des années l’aumônier de Xaloc, un travail apostolique, promu par l’Opus Dei à Hospitalet de Llobregat, “m’a appris à aimer mes parents avec un amour plus intense. À plusieurs reprises, m’a demandé –il savais que j’étais paresseux pour écrire– Combien de jours fait-il que tu n’a pas écrit à tes parents? Il priait pour eux chaque jour à la Messe”.

Lorsqu’on lui parlait des parents qui n’étaient pas tout à fait contents que leurs enfants soient membres de l’Opus Dei, c’était à eux, en général, et à juste titre, qu’il a blâmé. Parce qu’ils ne savaient pas être fidèles, dans la pratique, à l’esprit de l’Œuvre. Une mère brésilienne a écrit en 1974 son fils, après avoir rencontré Monseigneur Escriva de Balaguer:

“Cher fils: « Après sept ans, je peux te regarder à nouveaux dans les yeux et te dire que ça a été vraiment le mieux ainsi. Il devait être de cette façon. Maintenant, je peux voir une croix, une église, sans ressentir douleur dans mon cœur. Oui, maintenant je vois que tu ne m’as pas été volé. Que tu devais t’en aller. Et que ton monde est merveilleux.

“Toi, mon fils, tu es un privilégié. Comment m’a changé le Père! Il m’a rendu mon fils. Et il m’a rendu Dieu, que j’aime maintenant. Mon garçon, tente de suivre les enseignements du Père. Pour moi c’est comme si c’était le même amour du Christ”.

Le cœur du fondateur de l’Opus Dei était vraiment celui d’un père. C’est pour ça qu’il comprenait très bien les sentiments de tous les parents. C’est aussi pour ça qu’il prenait en considération les familles des membres de l’Œuvre. Lorsque le travail les faisait vivre loin des parents, il leur a toujours encouragés à leur écrire souvent pour leur donner de bonnes nouvelles, de leur faire partager sa joie: parce que le bonheur de l’enfant est ce qui plaît le plus au cœur des parents.

Il le vécu ainsi, avec tous, même dans les moments terribles de la guerre en Espagne. Enrique Espinós Raduan a été très ému quand il a été quelques heures avec le Père à Valence en 1937 Octobre, quand il est venu par voie de Barcelone. Espinós est allé lui dire au revoir à la gare avec son cousin Francisco Botella. De cet entretien, conserve une impression de sérénité et de paix, d’une immense confiance en Dieu. Plus tard, Paco se réunirait avec Escriva à Barcelone et serait avec lui pour traverser les Pyrénées. Enrique Espinosa quelques mois plus tard, a commencé à recevoir des lettres signées par Isidoro Zorzano donnant des détails sur leurs pas de Valence à Burgos: “Ce fut un bel exemple de charité envers moi et les parents de Paco; il n’y a aucun doute qu’il le faisait à la suggestion du père parce que je ne connaissais pas Isidoro.

Don Pedro Casciaro également eu l’occasion d’en faire l’expérience de ces jours. Il avait parlé à plusieurs reprises au Fondateur de l’Oeuvre sur la vie spirituelle de son père, un homme d’une grande bonté et avec des vertus humaines, mais à qui sa préoccupation pour l’améliorer les conditions des travailleurs le conduit à s’inscrire dans un parti politique qui a dérivé vers des positions de plus en plus anticléricales. Dans cet environnement, il s’est retiré des pratiques extérieures de la religion. Don Josémaria encourageais Pedro à invoquer avec confiance à la Sainte Vierge. En Décembre 1937, après être arrivée en Andorre, il voulu passer par Lourdes avant de retourner en Espagne. Pedro était prêt à aider la messe qu’il allait célébrer. Déjà à l’autel, se tourna doucement vers lui, qui était à genoux sur la pierre, et dit calmement: “Je suppose que tu vas offrir la Messe pour ton père, pour le Seigneur lui accorde de nombreuses années de vie chrétienne”. Don Pedro Casciaro a été surpris: “Vraiment, à ce moment je n’avais mis cette intention, mais j’ai répondu sur le même ton: –Je vais le faire, Père”.

Lorsque la guerre est finie, son père du s’exiler. Il a subi de nombreuses épreuves, mais le Seigneur l’avait poussé à vivre comme un chrétien fervent avec une piété sincère. Au cours des onze dernières années de sa vie –il est mort très paisiblement le 10 Février 1960, la veille de la fête de Notre-Dame de Lourdes– fut un homme de prière, de Messe quotidienne et de Communion. Il aimait beaucoup le fondateur de l’Opus Dei et il était coopérateur de l’Opus Dei.

Lorsque l’Opus Dei s’est développée autour du monde, son affection ne diminua pas. C’est quelque chose qui ne peut être attribuée à des causes humaines: des gens de différentes races et tempéraments très divers, qui ne savaient pas le castillan et n’avait peut-être jamais vu physiquement Escriva, le traitaient –l’aimaient– comme un vrai père. C’est qu’il était vraiment père. Ça l’a fait remarquer un éminent professeur de Pédagogie espagnol, Víctor García-Hoz, qui l’avait connu en 1939: “Une des choses qui m’a le plus frappé ces dernières années avec le Père, fût voir comme pendant la catéchèse avec beaucoup de monde, à des rassemblements de centaines personnes et même des milliers de gens, il savait comment parler avec eux d’un air d’intimité. C’est quelque chose que je ne comprends pas, si ce n’est par une grâce spéciale de Dieu.  »

Le fondateur de l’Opus Dei avait toujours recommandé et pratiqué l’apostolat personnel d’amitié et de confiance. Mais comme le développement de l’Oeuvre a fait impossible qu’il reçoive et parle avec tous et chaque un de ceux qui voulaient entendre son enseignement, ces réunions sont apparues tout naturellement, quelques-unes ont rassemblé plus de cinq mille personnes autour d’Escriva. Il était frappant de voir qu’elles n’ont jamais étés massives, mais il avait l’atmosphère d’une réunion familiale. Tout le monde se sentait en famille, et se sentait identifié avec ceux qui posaient des questions ou racontaient des choses: tant s’il s’agissait d’une dame de quatre-vingt, comme un garçon de quinze ans; un homme marié et père de beaucoup d’enfants, ou une femme non mariée, un ouvrier, un professeur de l’université ou une star de cinéma… Les sujets de conversation étaient des problèmes ou des préoccupations personnelles. Père gardait le ton personnel, intime. Et tous s’unissaient dans la même préoccupation et recevaient les réponses, comme s’il s’adressait à chacun individuellement.

De quelques-unes de ces réunions on a des images tournées en couleurs, avec son direct. Un seul de ces films décrit mieux que beaucoup de pages comment était le fondateur de l’Opus Dei et comment il aimait tous ceux qui se pressaient à ses côtés. Le 16 Juin 1974, la réunion a été dans l’immense hall du Palacio de Congresos General San Martín, Buenos Aires. Elle a commencé par quelques paroles:

N’attirera pas votre attention si je vous dis –parce que vous semblera logique– que ce matin à la Messe, j’ai beaucoup pensé à vous; et aussi pendant l’action de grâces. J’ai demandé au Seigneur pour chacun de vous: pour vos préoccupations, pour vos occupations, vos affections, vos intérêts, votre santé temporelle, matérielle et votre santé spirituelle. Parce que je veux que vous soyez heureux. Je me souvenais que nous allions nous ressembler toute une foule ici. Nous sommes déjà accoutumés dans l’Opus Dei, et nous savons que nous ne sommes pas ça: nous sommes une famille. Après deux minutes de parler, la foule devient un petit group. Nous parlons avec l’affection d’une demi-douzaine de personnes qui se comprennent bien.

Peu après, un homme du Paraguay, dit que sa mère, de l’Œuvre, avait mort en priant pour le Fondateur. Une femme dont le mari était dans l’Opus Dei, a voulu savoir ce qui manquait à elle pour se décider aussi. Un autre s’est inquiété parce que, parfois, l’intensité du travail professionnel devient plus difficile pour lui donner un sens surnaturel. Après prit la parole un membre de l’Opus Dei, qui était là avec sa mère veuve, inquiète de ce qui pourrait arriver à son fils quand il deviendrait vieux…

“Elle dit que je ne vais pas avoir une famille… Et comme elle est ici, à côté de moi, je veux que vous lui fassiez comprendre que nous avons une famille, que nous nous aimons beaucoup et nous sommes toujours jeunes, comme vous …”

Escriva illustra sa réponse avec une vieille anecdote. Une fois un grand homme a attaqué un membre de l’Œuvre, parce que celui-ci, dans l’exercice de sa liberté civile, a exprimé son désaccord. Entre autres choses, a dit que ce membre de l’Opus Dei n’avait pas de famille. Ensuite, le fondateur de l’Opus Dei est allé le voir et lui dit: « Il a ma famille; ma maison”. Cette personne lui demanda pardon. Et il a poursuivi: « Tu sais déjà que ton fils a une famille et a une maison; et il va mourir entouré de ses frères avec un amour immense. Heureux de vivre et mourir heureux! Sans peur de la vie sans et sans crainte de la mort! (…) C’est le meilleur endroit pour vivre et le meilleur endroit pour mourir: l’Opus Dei! Qu’on s’y sent bien, mes enfants!

Beaucoup ont apprécié ce jour-là –au Palais de Congrès– qu’il y avait là le goût de la chrétienté primitive, vibrant d’un seul cœur, une seule âme, un seul amour. Et ils ont compris que, vraiment, l’Opus Dei est un foyer, plein d’affection humaine et de sainte délicatesse.

Deux ans plus tôt, le 22 Novembre 1972 à Barcelone, une jeune fille a dit au Père, dans une réunion similaire:

«L’autre jour, j’étais également dans une réunion avec vous. En sortant, une amie m’a dit: -A tu déjà remarqué ces prêtres qui étaient avec le Père? C’est sûr qu’ils lui ont entendues les mêmes choses des milliers de fois. Et pourtant, avec quelle affection ils le regardaient! Comme ils s’aiment les gens de l’Opus Dei!

La réponse fut rapide, immédiate et émouvante:

-Oui! Nous nous aimons! Oui, monsieur. Nous nous aimons! Et c’est le plus beau compliment que l’on puisse dire. Parce que des premiers chrétiens les païens disaient: Regardez comment ils s’aiment!

José Maria Hernández Garnica, Prêtre Numeraire de l’Opus Dei

Un monde nouveau

José Maria Hernandez Garnica est né à Madrid le 17 Novembre 1913, dans une famille chrétienne de bonne situation sociale. Les traits de son enfance et adolescence sont ceux d’un jeune homme responsable et bon chrétien. «Chiqui», comme beaucoup l’appelaient, fit les études d’ingénieur dans la spécialité des mines, avec une grande intensité, et obtint les premières positions (la quatrième, deuxième, troisième) dans les différentes promotions pour chaque cours.

L’automne 1934, peu après avoir perdu son père, qui est décédé cet été à cause d’une maladie, il rentra à Madrid. Il a commencé une étape décisive dans sa vie. Un camarade de classe, Mateo Azua, l’invita à la Résidence DYA, un engagement apostolique de saint Josémaria.

Quand il arrive à la résidence ont était en train d’aménager et réparer, et de Saint Josémaria, avec sa cordialité et spontanéité l’a invité à collaborer:

-Tiens ! Chiqui, très bien! Viens, prends ce marteau et des clous et, vas y! Vas clouer là-haut!

Ce geste initial de confiance lui plût et bientôt il a commencé à avoir une direction spirituelle avec le Père, comme on appelait le fondateur de l’Opus Dei, et à incorporer dans sa vie, le message chrétien de saint Josémaria: la sainteté dans la vie quotidienne par le travail.

Quelques années plus tard il s’est rappelé de cet incident: « Là, j’ai découvert un monde nouveau (…) qui était de donner un sens à la vocation et aux vertus chrétiennes, apprendre à traiter Dieu jusqu’à atteindre le concept d’un enfant de Dieu. Et en tout ça une lente mais constante croissance dans les vertus chrétiennes.  »

Peu à peu, Dieu pénétrait chaque fois avec plus d’intensité dans son âme, jusqu’à ce qu’il a découvert qu’il lui demandait la livraison de sa vie tout entière à leur service dans l’Opus Dei. Il a répondu avec toute générosité à l’appel de Dieu le 28 Juillet 1935.

La guerre civile

Un an après le déclenchement de la guerre civile espagnole et comme tant de jeunes gens de sa génération, il a subi de nombreuses péripéties. Le 10 Novembre 1936 il a été mis en prison à la Prison Modelo, accusé de désaffection à l’égard du régime et condamné à mort par un tribunal populaire. De là, il a été emmené à la prison de St. Anton, de laquelle on emportait beaucoup pour les fusiller indistinctement.

Un de ceux qui le connu a raconté: «Peut-être ce qu’il a souffert pendant les mois de prison pendant la guerre civile espagnole lui a laissé comme un sceau gravé dans son coeur. Avoir vu la mort aussi sûre et d’aussi près, a sûrement ouvert ses yeux sur le peu que vaut tout ce qui est terrain. Don José Maria nous raconta dans des réunions deux fois: Il était condamné à mort et on l’avait déjà monté dans le camion avec tous les autres qu’on allait fusiller, quand un des gardiens lui a dit: «Vous, descendez».

C’est comme ça qu’il a été sauvé. Tous les autres furent fusillés. Je pense que ces expériences ont contribué à ce que Jose Maria soit tellement détaché de tout ce qui est terrestre et même sa propre vie.  »

En Février 1937 il a été transféré à la prison de Valence, où il a été isolé pendant plusieurs mois jusqu’à sa libération en Juin.

Mais la liberté la paix n’est pas arrivée: après avoir travaillé à Rodalquilar, où il a failli mourir dans une embuscade, a dû retourner à Valence, pour joindre l’armée républicaine. Il a été destiné aux transmissions de Madrid, en un front sans activité, où il put trouver à nouveaux le fondateur de l’Opus Dei, qui l’encouragea dans sa difficile situation.

Lorsque la guerre finit, José María ressentit physiquement les souffrances de la prison y le front. Saint Josémaria l’a encouragé avec ses lettres, comme celle du 27.IV.1939:

« Très cher Chiqui: par tes désirs tu peut en déduire ceux que j’ai, de t’embrasser et de causer. Si tu as besoin de moi, je ferai un voyage même à la fin du monde. C’est à toi de décider. Courage! Après tout ce que tu as souffert (…), tu as besoin de te remettre. Après… tu vas voir comment tu vas bien réagir et tu vas bien travailler!

En Mars 1940, plus récupéré physiquement, il a finit de façon brillante ses études à l’université. Francisco Ponz se rappelait de lui ainsi: «Grand, apparemment costaud, même si sa santé n’était pas bonne, avec des cheveux obscures et large front, les yeux vifs et un regard aigu, les yeux brillants, il était sympathique et de traitement simple. (…) On était bien à son coté, parce qu’il avait une pensée aigue, par la noblesse de son cœur et la clarté de son discours plein d’une affection solide et profonde». Il le définissait comme un «homme loyal à toute épreuve, qui vivait sa vocation à l’Opus Dei avec une pleine fidélité au Seigneur et au Fondateur, et à tout cela il dépendre tout le reste.

Prêtre

« Ces premières années après la guerre d’Espagne pendant lesquelles du point de vue matériel on eu commencé de zéro –racontait Jose Maria– fûrent des années très durs, par les circonstances externes dans lesquelles nous vivions: la persécution des gens de bien, de tant de calomnie qui pesait sur l’Oevre, le manque de moyens matériels. »

En 1940 le fondateur lui avait proposé la possibilité d’être ordonné comme prêtre et José Maria avait répondu avec une grande générosité: «Le Père nous avait fait voir très clairement –il se souvenait– la nécessité de prêtres dans l’Oevre, qui arriveront au sacerdoce après avoir vécu notre propre vocation, pour aider à sa prédication –selon les orientations données par le Père– pour la formation de ses frères et pour collaborer à leur direction spirituelle, en particulier à travers le sacrement de la Pénitence ».

Il a fait compatible pendant ce temps son travail avec ses études ecclésiastiques, comme Alvaro del Portillo et José Luis Muzquiz, avec lesquels il a été ordonné par l’évêque de Madrid, Mgr. Leopoldo Eijo y Garay, le 25 Juin 1944. Celle-ci fut la première ordination de membres de l’Opus Dei.

Sur la photo, de gauche à droite, Jose Luis Muzquiz, mort avec une réputation de sainteté, le Serviteur de Dieu José Maria Hernandez Garnica, saint Josemaria et le Serviteur de Dieu Alvaro del Portillo, dont la cause de canonisation a été ouverte récemment.

Dès le début de son travail sacerdotal Hernández Garnica développa une vaste tâche de la direction spirituelle avec les gens de toutes sortes, en particulier des étudiants universitaires, en mettant l’accent –selon les directives de saint Josémaria– en l’élan, le développement et la formation dans les tâches de l’Œuvre avec les femmes.

« L’amour de Dieu de don Jose Maria –raconte Dora Calvo– l’a conduit à un zèle apostolique extraordinaire. Il nous disait constamment que nous devions approcher à Dieu aux âmes du monde entier. Cette universalité dans l’apostolat il nous l’inculquait avec autant de force que c’est pour cette raison, si j’ose dire, que nous avons vu tellement naturel d’aller vers d’autres pays pour commencer à travailler, comme nous le faisions dans ces années.  »

De la fin de 1954 au premiers mois de 1955, il fit un long voyage en Amérique, pour promouvoir les progrès des apostolats qui avaient commencé quelques années auparavant: États-Unis, Mexique, Guatemala, Venezuela, Colombie, Équateur, Pérou, Chili et Argentine. Quelques mois plus tard, il est allé à l’Angleterre et l’Irlande pour le même but.

De 1957 à 1972 il a été dans de nombreux pays européens pour pousser les débuts de l’Opus Dei: France, Irlande, Allemagne, Autriche, Angleterre, Suisse, Hollande, Belgique… La tâche de frayer le chemin pour ouvrir le message du Christ lui exigea de la ténacité et pour aborder des problèmes nouveaux: la culture, la langue, le travail apostolique avec des personnes d’autres religions, la nourriture, etc. Ceux qui ont travaillé avec lui se souviennent de sa foi inébranlable en Dieu et l’assurance que la prière, le sacrifice et le travail constant finiraient par atteindre les fruits apostoliques.

La constatation du peu de forces dont il disposait pour l’ampleur de la tâche d’évangélisation, ne l’a pas conduit au découragement, ni au désespoir. Il l’a mis en évidence dans une méditation:

«Si nous voulons être fidèles à l’appel de Dieu et rendre un service efficace et continu, nous devons prendre en compte que l’action principale est celle de Dieu –sa grâce– mais il est aussi indispensable l’action instrumentale de l’homme qui fait sa propre action, humaine et la grâce de Dieu élevé au niveau surnaturel. Cette action comme instrument a besoin de certaines dispositions personnelles, d’une formation et d’une docilité à l’action divine. »

Ceci est confirmé par le Dr Steinkamp sur la Hollande: «Il avait une grande foi en Dieu. C’était le ton constant en ses conversations avec nous, nous devions avoir foi en Dieu. »

Son amour de Dieu se manifestait particulièrement dans la célébration de l’Eucharistie: «Son amour pour la messe –raconte Eileen Hourihan– et la façon dont il la célébrait inspirait une très grande dévotion. La façon si dévote avec laquelle il baisait l’autel, juste au début, te permettais voir quel était pour lui le rendez-vous plus important de la journée.

«Son amour de Dieu était visible lorsque qu’il célébrait la messe –raconte José Gabriel de la Rica. Sans distraction et concentré sur les mots, lisait lentement avec effort, donc il avait tendance à lire très vite. Il pouvait lire en diagonale, mais pendant la messe il s’arrêtait à chaque pause et s’efforçait pour prononcer chaque mot.  »

Dans toute l’Europe

Saint Josémaria continuait à confier à son dévouement généreux et amoureux pour faire l’Opus Dei dans de nombreux pays d’Europe.

«Ta lettre m’a rempli de confort –lui disait saint Josémaria– quand j’ai vu comment tu m’aides, avec ta prière et ton sacrifice, à porter le fardeau que notre Jésus a met sur mes épaules, et tu sais bien que beaucoup de fois est très lourd. Mon coeur se remplit de joie face aux continuelles manifestations de zèle ardent et de vision surnaturelle avec lesquelles travaillez vous tous.  »

Une grande partie de l’œuvre apostolique qu’il accomplissait dans les pays européens l’a amené à connaître et traiter fraternellement à des nombreux luthériens, calvinistes et anglicans. Avec tous il a immédiatement cherché à créer une ambiance de sympathie et d’affection qui parvenait à l’amitié. Il a réalisé ce qui leur séparaient en matières doctrinales, mais il confiait aussi que seul le dialogue pourrait créer l’indispensable climat de confiance mutuelle.

Un prêtre à l’esprit ouvert et sympathique

Les changements sociaux et culturels en Europe à la fin des années 60 se produirent très rapidement et entre 1966 et 1969, il y eut une véritable révolution en Europe, notamment parmi les jeunes. Un peu plus tard, à Barcelone en 1972, Don José Maria se promenait dans une école de garçons.

La mode des cheveux longs était arrivée en Espagne avec un certain retard: «Je m’en souviens parfaitement –évoque un professeur qui était avec lui– d’une anecdote qui reflète comment respectait et défendait la liberté dans la manière d’agir et d’être de toutes les personnes. Un dimanche matin, se promenaient Don José María, un autre qui l’accompagnait et moi. À coté de nous est passé un garçon avec des cheveux très longs et pas très soigné et une barbe fournie, ce qui, à ce moment-là n’était pas très courrant. Celui qui venait avec nous a dit en plaisantant que « moi, à ceux-là, je leur ferai couper ras et raser à sec.

À ce moment, Don José n’a rien dit, mais après un peu de temps, a écrit dans son carnet, car il ne pouvait presque pas parler à cause de sa maladie, me demandant si entre mes élèves il y avait quelqu’un avec une barbe ou des cheveux comme ça. Devant ma réponse, avec une certaine véhémence, que «pas du tout», il écrivit dans son carnet: « Ceci est tyrannie » et ajouta un commentaire sur le respect que nous devons avoir pour la liberté et la façon de faire de tout le monde, que le Père avait toujours préconisé.

Il a dit, sans donner aucune importance, que si ceux de l’Oevre qui étaient allé vers d’autres pays –en particulier en Europe centrale– auraient agi avec notre rigidité et manque de compréhension, ils n’aurait pu rien faire.  »

Précaire

Dès sa jeunesse, dû aux dommages aux reins, Jose Maria n’avait pas une très forte santé, et à partir de 1970 sa santé commença à tomber sérieusement. Tant d’années de dévouement illimité, avec une bonne humeur extraordinaire, ont commencé à se faire sentir ses effets sur son corps. Alexandre Digon, qui vivait avec lui à Cologne, a rappelé: « Don José Maria ne jouissent pas du statut de santé normal en raison de plusieures interventions chirurgicales qu’il avait subit dans la dernière période de sa vie, et le cancer de la peau. Toutefois, pendant qu’il a eu un minimum de force physique il a surmonté l’épuisement et luttait pour accomplir le plan de la vie et le plan de travail d’une façon normale, ce qui signifie héroïque. Il montrait la même poussée avec laquelle se proposait les plans apostoliques. »

7 décembre, veille de l’Immaculée

Pendant que la maladie le lui permit, il célébra la messe avec toute l’onction possible, en priant pour les besoins de l’Eglise dans le monde, en particulier en Europe. « La joie d’entendre les bonnes nouvelles de la Hollande –il écrivit– est immense. On voit qu’on a commencé à ouvrir le feu et il est question d’insister, de persévérer et continuer à demander au Seigneur par l’intercession de la Sainte Vierge. »

Le 22 Mars, il a subi une crise cardiaque assez grave. Après différentes consultations médicales on lui a communiquée à la gravité de sa situation, qu’il accueillit avec une grande vision surnaturelle. En ces jours, il a reçu une lettre de saint Josemaria:

«J’ai reçu ta dernière lettre et j’ai beaucoup remercié le Seigneur pour ce nouveau diagnostic, qui me fait insister pour demander ta guérison au Seigneur encore plus et aussi à notre Mère très sainte. Je remercie aussi à Marie pour la paix et l’abandon qu’elle veut garder dans ton âme. Continue comme ça, mon fils, que tes douleurs sont des cris de prière à Jésus-Christ notre Seigneur pour sa sainte Eglise. »

Pleinement conscient de son état, il s’installe à Barcelone. Les derniers mois de sa vie furent particulièrement douloureux du point de vue physique. Mais lorsqu’on lui demandait comment il était, ou s’il avait bien dormi, il me répondait en souriant avec un «très bien» ou «comme les roses ».

Sa plus grande souffrance était ne pas être en mesure de célébrer la messe à cause de sa santé, et ne pas pouvoir communier. Il est décédé le 7 Décembre, la veille de l’Immaculée, avec une paix et une sérénité enviable, en remerciant tous pour l’affection avec laquelle on l’avait soigné.

Depuis lors, beaucoup de gens viennent à Dieu demander pour leurs besoins spirituels et matériels par son intercession.

José Carlos Martín de la Hoz, postulateur

Messe pour le repos 9-XII-09 (Bulletin)

La dévotion privée, adressée au Serviteur de Dieu José Maria Hernandez Garnica a été soulignée dans les récentes célébrations de l’église.

Le 7 Décembre 2009 a été 37 anniversaire le transfert de la mort du prêtre José Maria Hernandez Garnica. En l’homélie de la neuvaine de l’Immaculée Conception a été rappelé comment les premiers pas dans le sacerdoce les a donné dans cette ville de Barcelone, où il retourna au long de sa féconde vie apostolique dans le monde entier, et où il est finalement décédé. Il est enterré au cimetière de Montjuic. (*)

Messe de Requiem de son âme

En plus de cette référence importante, en particulier la messe a été célébrée le 9 Décembre et comme dans le temps liturgique de l’Avent on peut faire certains changements, tels que les anniversaires de la mort, on les a fait pour le prêtre José María. Avec ce commencement, le recteur de l’église de Santa Maria de Montalegre nous a préparés à prier pour son âme. Dans son homélie, a rappelé l’engagement pris l’an dernier dans les mêmes circonstances: célébrer une messe annuelle pour le repos de son âme. Quelques mois plus tôt, le 17 Mars 2008, on avait fermé le procès diocésain de la cause de canonisation qu’a été commencé le 28 Février 2005.

Passé le hall d’entrée de l’église, et à l’entrée du temple, il y avait des feuilletons avec un résumé de sa vie, et des images qui invitent à la dévotion privée à ce Serviteur de Dieu. Mais, il a dit le Recteur, il convient de penser ce qu’il veut dire donner culte public à un citoyen qui est peut-être déjà dans le ciel. Si cela est promu, on peut même arrêter le processus de canonisation, parce que dans ces circonstances on ne peut dicter une résolution à ce sujet. Une fois que vous arrêtez la cause, on a besoin de laisser passer le temps, et dans l’Eglise cela peut signifier une centaine d’années…

Nous sommes sûres que la vie de D. José Maria a été sainte.

Le chrétien sait détecter si une personne vivante est sainte. Mais il est toujours nécessaire que l’Eglise se prononce, il est impératif que le Saint Père le dise. C’est à partir de ce moment qu’on peut lui rendre le culte public. Entre-temps, l’abbé Francesc Perarnau nous dit ce que nous pouvions faire, et ce que nous devons faire est prier. Et si le Serviteur de Dieu José Maria est déjà saint, la prière n’est jamais, jamais, perdue.

Avec assurance, il déclara: «Nous sommes certains que la vie de D. José Maria est sainte». Et c’est important le retentissement, l’impact que tout cela a sur les gens. Si nous croyons en sa sainteté, nous devons le faire connaître, spécialement il faut qu’on lui demandé des faveurs, car c’est comme ça que la cause de canonisation continuera. Si nous le croyons, nous devons nous compromettre dans ça. Il a ajouté que le miracle est essentiel, doit se produire. Mais ça ne dépend pas de nous, cependant nous devons le demander. Pour faire tout cela les images sont très utiles et des fiches d’information sur la vie de ce Serviteur de Dieu.

Le Recteur nous a avertis que l’année 2013 sera le centenaire de sa naissance, et qu’on peut rêver à la possibilité qu’à cette époque le processus ait progressé parce qu’il pousse, du ciel, déjà pour ce que nous demandons. Et s’il nous accorde une faveur ou un miracle, il faut l’écrire et envoyer la lettre à cette église.

Données d’un intérêt particulier

* La dépouille mortelle de D. José Maria Hernandez Garnica repose dans le cimetière de Montjuic à Barcelone, dans le caveau 33 du groupement 11 de la Via de la Santissima Trinitat.

– Pour plus d’informations, vous pouvez trouver d’autres nouvelles dans ce web de l’église de Santa Maria de Montalegre www.montalegre.org.

– Aussi dans le nouveau blog de D. Jose Maria

http://hernandezgarnica.wordpress.com/novedades/.

Isabel Hernandez 10/12/2009

MESSE POUR LE REPOS 9-XII-09 (BULLETIN MONTALEGRE)

La dévotion privée, adressée au Serviteur de Dieu José Maria Hernandez Garnica a été soulignée dans les récentes célébrations de l’église.

Le 7 Décembre 2009 a été 37 anniversaire le transfert de la mort du prêtre José Maria Hernandez Garnica. En l’homélie de la neuvaine de l’Immaculée Conception a été rappelé comment les premiers pas dans le sacerdoce les a donné dans cette ville de Barcelone, où il retourna au long de sa féconde vie apostolique dans le monde entier, et où il est finalement décédé. Il est enterré au cimetière de Montjuic. (*)

Messe de Requiem de son âme

En plus de cette référence importante, en particulier la messe a été célébrée le 9 Décembre et comme dans le temps liturgique de l’Avent on peut faire certains changements, tels que les anniversaires de la mort, on les a fait pour le prêtre José María. Avec ce commencement, le recteur de l’église de Santa Maria de Montalegre nous a préparés à prier pour son âme. Dans son homélie, a rappelé l’engagement pris l’an dernier dans les mêmes circonstances: célébrer une messe annuelle pour le repos de son âme. Quelques mois plus tôt, le 17 Mars 2008, on avait fermé le procès diocésain de la cause de canonisation qu’a été commencé le 28 Février 2005.

Passé le hall d’entrée de l’église, et à l’entrée du temple, il y avait des feuilletons avec un résumé de sa vie, et des images qui invitent à la dévotion privée à ce Serviteur de Dieu. Mais, il a dit le Recteur, il convient de penser ce qu’il veut dire donner culte public à un citoyen qui est peut-être déjà dans le ciel. Si cela est promu, on peut même arrêter le processus de canonisation, parce que dans ces circonstances on ne peut dicter une résolution à ce sujet. Une fois que vous arrêtez la cause, on a besoin de laisser passer le temps, et dans l’Eglise cela peut signifier une centaine d’années…

Nous sommes sûres que la vie de D. José Maria a été sainte.

Le chrétien sait détecter si une personne vivante est sainte. Mais il est toujours nécessaire que l’Eglise se prononce, il est impératif que le Saint Père le dise. C’est à partir de ce moment qu’on peut lui rendre le culte public. Entre-temps, l’abbé Francesc Perarnau nous dit ce que nous pouvions faire, et ce que nous devons faire est prier. Et si le Serviteur de Dieu José Maria est déjà saint, la prière n’est jamais, jamais, perdue.

Avec assurance, il déclara: «Nous sommes certains que la vie de D. José Maria est sainte». Et c’est important le retentissement, l’impact que tout cela a sur les gens. Si nous croyons en sa sainteté, nous devons le faire connaître, spécialement il faut qu’on lui demandé des faveurs, car c’est comme ça que la cause de canonisation continuera. Si nous le croyons, nous devons nous compromettre dans ça. Il a ajouté que le miracle est essentiel, doit se produire. Mais ça ne dépend pas de nous, cependant nous devons le demander. Pour faire tout cela les images sont très utiles et des fiches d’information sur la vie de ce Serviteur de Dieu.

Le Recteur nous a avertis que l’année 2013 sera le centenaire de sa naissance, et qu’on peut rêver à la possibilité qu’à cette époque le processus ait progressé parce qu’il pousse, du ciel, déjà pour ce que nous demandons. Et s’il nous accorde une faveur ou un miracle, il faut l’écrire et envoyer la lettre à cette église.

Données d’un intérêt particulier

* La dépouille mortelle de D. José Maria Hernandez Garnica repose dans le cimetière de Montjuic à Barcelone, dans le caveau 33 du groupement 11 de la Via de la Santissima Trinitat.

– Pour plus d’informations, vous pouvez trouver d’autres nouvelles dans ce web de l’église de Santa Maria de Montalegre http://www.montalegre.org.

– Aussi dans le nouveau blog de D. Jose Maria

http://hernandezgarnica.wordpress.com/novedades/.

Isabel Hernandez 10/12/2009